top of page

Comprendre son propre comportement permet de mieux réagir!

Photo du rédacteur: vincentschollhammevincentschollhamme

Pourquoi est-ce si difficile d’aborder un sujet délicat ?


On peut légitimement se poser la question.


La plupart du temps, nos comportements et nos paroles enveniment la conversation lorsqu’elle est mal tenue.

Le conflit s’installe alors et il est difficile ensuite de rattraper le coup.


Pourtant la réponse est simple :

nous sommes humains, des êtres réagissant aux émotions qu’ils ressentent et aux substances sécrétées par notre corps en guise de défense.


Mais si les émotions n’étaient qu’une illusion ? D’où viennent les émotions ?


Les émotions sont créées en réaction à l’interprétation que nous avons des faits.


C’est pour cette raison que nous réagissons tous différemment face à un même fait.


Les émotions engendrent une réaction réflexe du cerveau reptilien.

Ce vestige de notre part animale, qui est bien utile à la survie limite nos champs d’action pour permettre de faire des choix rapidement sans trop avoir à y réfléchir.


Il contourne la raison en envoyant un afflux sanguin vers les membres, anticipant deux scénarios : la fuite ou la lutte.


Lorsque notre vie n’est pas en danger comme tel est le cas dans une discussion délicate, la fuite se traduit par des comportements d’évitement, de dissimulation ou de silence.


Autrement dit, on boude, on tait notre mécontentement ou on se cache derrière l’humour.


La lutte, quant à elle, se manifeste par une riposte verbale (voire physique) :

- propos durs ;

- cris ;

- mots qui dépassent la pensée ;

- pics agressifs ;

- longs débats stériles.


Dans les deux cas, la situation ne se résout pas, elle peut même s’empirer et les relations se dégrader.


Si vous souhaitez résoudre le conflit en préservant la relation, il faudra en passer par le dialogue sincère, et cela implique avant tout d’être sincère avec soi-même.


Derrière quel masque se cache votre désaccord : la lutte ou la fuite ?


Pour entamer une conversation à enjeu, il faut sortir de ce modèle de réaction pour envisager une troisième solution : le dialogue.


Une prise de recul est alors nécessaire.


Il faut se forcer à réfléchir pour ramener l’afflux sanguin vers le cerveau plutôt que dans les membres et récupérer une clarté d’esprit plus objective.


Ce comportement est plus facilement adoptable lorsque l’on se prépare à aborder un dialogue difficile.


Parfois, les émotions vous submergent sans prévenir et vous n’avez pas le temps de vous préparer à ce que vous interprétez comme une agression.


Vous êtes “sous le coup de l’émotion”.


Ce temps de réflexion, malgré la surprise des émotions et la décharge d’adrénaline, il vous faut le prendre.


Demandez un temps de pause pour réfléchir, ramener le sang dans votre cerveau et prendre du recul.


À ce moment, arrêtez la conversation et posez-vous les bonnes questions.

Posts récents

Voir tout

Commentaires


bottom of page