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Créer un climat sécuritaire ouvre l’autre au dialogue!

Photo du rédacteur: vincentschollhammevincentschollhamme

Les événements peuvent rapidement tourner en eau de boudin lorsque l’on aborde un sujet délicat.


Un mot de trop, et les émotions reviennent à la charge et compromettent l’efficacité du dialogue.


Cela peut être contré en rétablissant la confiance en votre sincérité.


À l’instar d’un ami qui peut tout vous dire sans jamais vous vexer, vous devez repositionner la situation dans un but d’évolution et non de reproche.


Si votre interlocuteur montre des signes de stress, cela signifie qu’il ne se sent pas en sécurité dans la conversation, qu’il ne peut pas tout entendre et ne croît pas en vos bonnes intentions.

À vous de les lui exposer clairement.


Lorsque la fuite ou la lutte reviennent dans le dialogue, inutile d’essayer d’approfondir le sujet qui vous oppose, il faut d’abord poser (ou reposer) les bases de l’échange.


Vous pourrez être amené à recadrer la situation plusieurs fois dans la même conversation.


Pour cela, écartez-vous du sujet.

Faites sentir à votre interlocuteur que vous le respectez.


Si nécessaire, excusez-vous.

Toutefois, ne le faites pas si rien ne le justifie, cela pourrait être interprété comme un manque de sincérité, mais ne le négligez pas si vous lui avez manqué de respect.


N’oubliez pas qu’il est sur ses gardes : ce n’est pas le moment de le faire douter de vos intentions.

D’ailleurs, il est essentiel de les préciser.

Commencez par donner vos intentions : “Je ne cherche pas à te nuire, je souhaite trouver une solution qui nous arrangent tous les deux.”


Ainsi, vous attesterez de votre écoute attentive et replacerez vos propos dans le contexte approprié.


Ce signe d’ouverture au dialogue apaisera légèrement la tension.


Toutefois, pour que la confiance s’installe complètement, le désaccord doit se transformer en accord.

Chacun doit voir l’intérêt qu’il a à régler le problème sur un mode gagnant/gagnant.

Pour y parvenir, et avant même de retourner au cœur du sujet, engagez-vous à poursuivre la discussion dans un but commun — pacifier les relations, par exemple, ou pouvoir travailler efficacement ensemble.


Avec un but commun prédéfini, le dialogue peut s’orienter vers la recherche de solutions.


L’implication de chacun dans cette recherche vous soudera : il ne sera plus question de discerner qui a tort de qui a raison.



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